à l’École vétérinaire

Arrivés dans la salle principale, nous pouvions nous attarder à chaque table et observer les travaux pratiques d’étudiants vétérinaires. Il y avait trois sortes de travaux :
– des dissections animales : les animaux (entiers ou par parties) étaient disséqués, et avaient un ou deux organes mis en exergue (intestins, thyroïde…) ;
– des organes : l’un d’eux était isolé afin de permettre aux étudiants de se concentrer uniquement sur sa physiologie ;
– des modèles d’organes : les étudiants travaillaient sur des pièces en plastique qui étaient des reconstitutions de systèmes de l’organisme. Comme pour l’atelier précédent, le but était de privilégier les informations sur le fonctionnement.

Dans la salle annexe de cette pièce, se déroulaient des dissections qui n’étaient pas directement adressées aux étudiants. On y trouvait sur une même table un corps de chat (une moitié avec son pelage, l’autre sans peau) et une patte de chien (du haut de la cuisse jusqu’à l’extrémité du membre).
Ces travaux donnaient une vision absolue de la morphologie, en particulier de la myologie chez ces animaux. Sur une deuxième table, un système reproducteur d’une truie était isolé afin d’observer les fœtus à travers le tissu.

à l’École de médecine

Pour cette journée, tout se déroulait dans une seule grande salle. Nous pouvions ainsi étudier quatre pratiques différentes :
– des dissections humaines : deux membres et deux organes étaient disposés sur trois tables. Sur la première, un bras (de la main à l’épaule) ; sur une autre, une jambe (du pied à la cuisse) ; sur la dernière, un cœur avec une paire de poumons. Ces derniers appartenaient tous au même individu. La dissection était animée simultanément avec un médecin par table.
– des reconstitutions faciales : en ayant pour base un crâne moulé, il s’agissait de reconstruire un visage muscle par muscle avec de l’argile. Cette activité était très didactique et les résultats tous réussis.
– des modèles d’organes : comme pour les animaux, des reconstitutions en plastiques étaient installées, mais cette fois elles avaient pour modèle l’organisme humain.
– des vues en coupe sur verre : sur des plaques en verre, étaient gravées des vues en coupes de différents individus et à différentes hauteurs du tronc. Cette installation permettait d’avoir une vue transversale sur le buste, alors que c’est souvent la vue antérieure qui prévaut.