Moulin de Gundershoffen
Résidence non ouverte au public - Exposition à venir

Cette résidence est un projet intersites et interoptions, porté par un collectif in situ de 6 diplômées DNSEP 2020 : Flora Acquistapace (Design), Laura Conill (Design), Katarina Lanier (Art, Hors-Format), Morgane Lozahic (Design), Marianne Mell (Design Textile) et Nina Savey-Guillerault (Art, Le Plateau).

Cette résidence s’inscrit dans le cadre des projets de diplômé·es 2020 soutenus par la HEAR au vu du contexte sanitaire qui les a privé·es des conditions optimales de présentation de leurs travaux. Pour des raisons sanitaires, l’accès au public n’est pas prévu. Une exposition-restitution des travaux est envisagée à la rentrée 2021-2022.

Durant cette semaine de résidence sur le site du Moulin de Gundershoffen, les diplômé·es poursuivent les recherches entamées pendant leur cursus à la HEAR, reliées aux questions du territoire, de la fabrication artisanale et des nourritures. Cette semaine de résidence donnera lieu à la construction d’une cuisine-laboratoire de recherches autour du textile, du végétal et de la terre, avec au menu plusieurs projets :
– Teinture végétale : élaborer tout un nuancier avec les végétaux collectés sur le lieu et production de pièces textiles.
– Terre : modeler des outils de cuisine et vaisselle avec de l’argile récoltée sur le territoire. Les pièces seront cuites à la fin de la résidence dans un four éphémère construit par leurs soins au moulin.
– Tissage : fabrication d’un métier à tapis monumental. Tout au long de la résidence des lianes, végétaux, chutes de textiles collectés seront tissés pour construire un très grand tapis collectif.
– Ecriture, dessin : tout au long de la résidence, tenue d’un carnet de bord relatant leurs recherches, questionnements, discussions, croquis, récits de résidence, recettes de cuisine, plans du four, journal de cuisson …

La nuit du Walpurgis, nommée en l’honneur de Sainte Walburge, est une fête néo-païenne qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée clandestinement dans toute l’Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications de l’Église, elle a été identifiée au sabbat des sorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l’hiver, parfois associée à la plantation de l’arbre de mai ou à l’embrasement de grands feux. Cette date correspond aussi à Beltain/ Beltaine/Beltane, l’une des huit fêtes inscrites dans le calendrier celte ou sur la Roue de l’année (Wheel of the Year). Elle tire son origine de rites païens de fécondité et de la célébration de l’arrivée du printemps. Dans l’ancienne Germanie, on croyait qu’à cette date les divinités païennes du printemps (dieux et déesses de la fécondité) se répandaient dans la nature pour mettre fin à l’hiver. Pendant la nuit de Walpurgis, des feux sont allumés pour célébrer l’arrivée des beaux jours avec des danses et chants autour des foyers.