Antonio Das Mortes

Antonio das mortes, ancien tueur de cangaceiros (bandits brésiliens du début du XXè siècle), doit abattre, pour un riche propriétaire terrien, un agitateur qui dirige un groupe de paysans mystiques, les Beatos. Lorsque le propriétaire s’apprête à faire massacrer les Beatos, Antonio se demande s’il a choisi la bonne cause. Des combats manichéens sans fin.

Glauber Rocha (1939-1981), chef de file du groupe du Cinema Novo, une Nouvelle Vague à la brésilienne, a marqué avec ses films et ses écrits les années soixantes, années de tous les bouleversements . S’il n’est pas le seul à plonger dans ses particularismes, à inventer les images de son histoire, celle du Brésil, et de sa culture pour les faire exploser à la face du monde, il est reconnu comme le plus original et consacré comme l’Eisenstein moderne. En 1964, Le Dieu noir et le diable blond est ovationné au festival de Cannes, en 1967, c’est Terre en transe et, en 1969, Antonio das mortes y remporte le prix de la mise en scène. Une sélection de cinq de ses œuvres les plus emblématiques, déchirées entre poésie et politique.

HEAR, auditorium à 19h (durée : 1h45)
1 rue de l’Académie — Strasbourg

Antonio Das Mortes (O dragâo da maldade contra o santo guerreiro), 1969
Réalisation : Glauber Rocha
Avec : Mauricio do Valle, Odete Lara, Othon Bastos…