Strasbourg, HEAR, auditorium à 18h

« Le Bassin de J.W. », avant-dernier film d’une série de cinq a être projeté dans le cadre d’un cycle sur le cinéaste portugais João César Monteiro (1939 – 2003).

De Dieu à Diogène jusqu’à l’exil, loin de la « pouillerie » sociale avec la plus belle jeune femme. Un « Inferno » de Strindberg où Jean de Dieu aspire une kyrielle de femmes-anges dans sa garçonnière hors cadre. Et une valse à mille temps avec variations lumineuses et musicales.

João César Monteiro a signé plus de vingt films insolites. Sa vie et son œuvre suscitent divers qualificatifs : dandy libertin-libertaire, poète surréaliste, redoutable provocateur, lutin tragi-comique, insoumis toujours désirant. “Absolument singulière, radicalement osée, l’œuvre de JC Monteiro, par nature à contre-courant, restera comme l’une des plus marquantes de notre époque” (Fabrice Revault d’Allonnes). Elle ne fut vraiment découverte qu’à Venise en 1989 quand fut projeté le film “Souvenirs de la maison jaune” (Prix Lion d’argent) lequel avec “Les Noces de Dieu” et “La Comédie de Dieu” constituent la dénommée trilogie de Dieu, trilogie qui est la meilleure entrée dans cette filmographie foisonnante.

Coordination et présentation : Thomas Soriano.
Remerciement : Films sans Frontières.


HEAR, auditorium à 18h
1 rue de l’Académie — Strasbourg

Le Bassin de J.W. (A Bacia de JW),1997 (VOSTFR, durée : 2h05)
Réalisation : João César Monteiro