Mulhouse, HEAR à 18h30

Élodie Seguin est née en 1984 à Paris, elle a étudié à la Villa Arson de Nice et aux Beaux-Arts de Paris. Rigueur et fragilité combinées font la grande force des œuvres de la jeune Française.

« L’on pourrait presque définir le travail d’Elodie Seguin à partir de l’espace qui l’entoure, comme l’en déduire. C’est qu’il s’y insère si bien que l’on ne saurait parfois dire s’il s’en inspire ou si, au contraire, ce dernier n’en éclot pas d’une certaine manière. Les matériaux s’y glissent, l’effleurent, s’y déposent sans s’imposer pour mieux le suggérer. Rigueur et fragilité combinées font la grande force des œuvres de la jeune Française. Purement picturales sans jamais s’incarner sur toile enchâssée, ses pièces jouent de supports multiples pour ne toutefois jamais déroger à la peinture. Le Not yet titled qui les caractérise parfois en porte l’essence : elles ne se fixent qu’à regret, préférant conserver en leur sein d’autres déploiements à venir. Uniques à leur lieu de monstration sans être in situ, les œuvres d’Elodie Seguin s’y confrontent et s’y confortent sans s’y conformer, parlant échelle et dimensions là où d’autres trouveraient leur place, tout simplement.

Les titres de ses expositions personnelles s’affirment plus directement que les formes plastiques qu’ils introduisent : Rien est impossible, à la galerie Jocelyn Wolff, Paris, en 2010 ; Debout, derrière, à l’Institut français de Milan en 2011 ; Gestes et mesures à l’horizon des surfaces, à la galerie Jocelyn Wolff en 2012 ; Espace de projection, Art Basel Statements, Bâle, en 2012 ; Plan d’interrogation à la galerie Hilary Crisp à Londres en 2012 ou Grève à la galerie Jocelyn Wolff en 2015. Son travail a aussi été remarqué lors d’expositions collectives au MACRO à Rome et à la Biennale de Belleville à Paris en 2012 ; à la Fondation d’entreprise Ricard et à la Fondation Lafayette à Paris en 2014 ainsi qu’au MUDAM, Luxembourg, en 2015. »
Aude Launay, critique d’art.


HEAR à 18h30
3 quai des pêcheurs — Mulhouse