Les déchets et la ville

La conférence s’articulera autour de 3 grands thèmes :

L’homme, les objets, les déchets : “fermez le couvercle et n’y pensez plus !”
L’homme est un animal technique. Grâce à la technique, Homo laborans est parvenu à fabriquer des objets, à créer et constituer un monde peuplé d’objets artificiels. Avec l’arrivée de la société de consommation, notre production et notre consommation d’objets fabriqués s’est accélérée. Petit à petit l’artificiel semble avoir supplanté le naturel…
Notre monde s’est artificialisé, il a même progressivement englouti le monde “naturel”. Entourés de nos artéfacts, aliénés par la consommation d’objets, nous produisons de plus en plus de déchets, et ne savons plus comment nous en débarrasser. Nous produisons des objets, mais nous oublions de nous occuper de nos déchets…

Les déchets et la ville : anthropocène et conscience environnementale
Paradoxalement, notre relation aux déchets a été d’abord – au début du XXe siècle, une relation construite sur une disparition ou un “apprentissage de l’oubli”. Aujourd’hui, avec une prise de conscience de la raréfaction des ressources, dans un contexte de métropolisation forte, d’augmentation vertigineuse de la production, il s’agit de repenser la place et le rôle des déchets et de leur revalorisation : “dans les pays occidentaux (…) les préoccupations pour la protection de l’environnement ont inscrit les déchets sur l’agenda politique et se sont traduites par de nouveaux modes de gestion favorisant, entre autres choses, le tri et le recyclage.”

Le déchet et la ville : rendre visible l’invisible
Longtemps synonymes de marginalité, de souillure, globalement disqualifiés, les déchets – et en particulier les déchets domestiques – sont réexaminés aujourd’hui. Et pourtant, les déchets sont présents partout dans les villes, et en dehors des villes, nous ne les voyons et ne les percevons pas.

Jeudi 16 mars à 18h30
HEAR — Auditorium
1, rue de l’Académie à Strasbourg
Entrée libre